Agonac

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Agonac
Agonac
L'église Saint-Martin d'Agonac.
Image illustrative de l’article Agonac
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Christelle Boucaud
2020-2026
Code postal 24460
Code commune 24002
Démographie
Gentilé Agonacois
Population
municipale
1 796 hab. (2021 en augmentation de 2,63 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 17′ 40″ nord, 0° 45′ 09″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 224 m
Superficie 37,22 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trélissac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Agonac
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Agonac
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Agonac
Liens
Site web www.agonac.fr

Agonac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Située dans la moitié nord du département de la Dordogne, la commune d'Agonac s'étend sur les deux versants de la vallée de la Beauronne, un ruisseau affluent de l'Isle. Elle est incluse dans l'aire d'attraction de Périgueux.

Traversé par la Beauronne, le bourg d'Agonac est situé, en distances orthodromiques, onze kilomètres au sud-est de Brantôme et douze kilomètres au nord de Périgueux, au croisement des routes départementales 3, 3E7, 69 et 106. Il est également desservi en gare d'Agonac par la ligne de chemin de fer Limoges - Périgueux. Ce bourg du Périgord blanc est situé au milieu d'une région de collines où abondent les noyers et les chênes truffiers.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte d'Agonac et des communes avoisinantes en 2018.

Agonac est limitrophe de six autres communes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Agonac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2a, date du Turonien inférieur, composée de calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 758 - Périgueux (ouest) » et « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique d'Agonac.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le bourg d'Agonac vu depuis l'est.

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 110 m au sud-ouest, près du hameau Bosquely, là où la Beauronne quitte le territoire communal pour entrer sur celui de Château-l'Évêque, et 224 m au nord du bourg, à l'ouest du lieu-dit Gerveries[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 37,22 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 38,11 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Beauronne, l'Alemps[Note 3],[14], et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[15],[Carte 1].

La Beauronne, d'une longueur totale de 28,16 km, prend sa source dans la commune de Négrondes et se jette dans l'Isle en rive droite à Marsac-sur-l'Isle[16]. En amont de cette confluence, son bras oriental marque la limite avec Périgueux. Elle traverse la commune du nord-est à l'ouest sur sept kilomètres.

Son affluent de rive droite l'Alemps borde brièvement le territoire communal au nord-est sur 170 mètres face à Saint-Front-d'Alemps.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 939 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coulounieix-Chamiers à 13 km à vol d'oiseau[21], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Agonac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[25],[26],[27].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28],[29].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,4 %), terres arables (24,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), prairies (5,3 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Outre le bourg d'Agonac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[31] :

  • à l'Allée
  • la Barrière
  • Bas Vaure
  • Beaurouchou
  • Berbessou
  • Berzac
  • au Bois
  • Borie de Domme
  • Borie des Cailloux
  • Borie Neuve
  • Borie Vieille
  • Bosquely
  • Bourbou
  • la Bourgeade
  • Bracou
  • Broudissoux
  • Buffier
  • les Cadagnes
  • les Carassonnes
  • Chaberlin
  • Chantegreil
  • Chapot
  • Chauly
  • la Cheyssas
  • le Clauzélou
  • le Cluzeau
  • la Combe de Borie
  • les Combes
  • les Combettes
  • les Communaux
  • Couyès
  • Croutarias
  • Fayard
  • la Faye
  • Fontroubade
  • la Forêt
  • la Forêt[Note 6]
  • Galabert
  • Galingaud
  • les Gavis
  • les Genêts
  • Gerveries
  • les Gondies
  • Gourjou
  • Haut Vaure
  • Haute Lâge
  • Labesse
  • Labrousse
  • Lagrange
  • Lamoure
  • les Landes
  • Lannerie
  • Lascouleyrias
  • Léger
  • le Lyonnet
  • le Maine
  • Maison Neuve
  • Maret
  • la Martinie
  • Massenaud
  • Mirlandois
  • Montauban
  • Moyenne Lâge
  • Neyssant
  • Palenque
  • Pancette
  • Paritou
  • Perveyrie
  • Petit Palenque
  • le Peyrat
  • Peyrimas
  • le Pigner
  • la Porcherie
  • la Porte
  • Pouliquet
  • les Pourrades
  • Puy Blanc
  • Puychassier
  • Puydegand
  • Puyjala
  • Puylauraud
  • Puypouzy
  • les Rebières
  • les Rousselles
  • Ruffinie
  • Saigne-Bœuf
  • Saleuil
  • Sanet
  • les Sardenas
  • la Siguenie
  • Thouard
  • Toublanc
  • Tranche Pouge
  • Versailles
  • Veynas
  • le Vignaud
  • Virolas.

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Agonac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Beauronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1999 et 2007[34],[32]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Beauronne et de l'Alemps », couvrant 7 communes et approuvé le , pour les crues de la Beauronne. Le débit centennal de la Beauronne retenu pour l'élaboration du PPRI est de 72 m3/s[35],[36].

Agonac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[37]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[38],[39].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Agonac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[40]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[41]. 75,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[42].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 1997, 2003, 2005, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[32].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Castrum agonacum au XIIe siècle, Agonag en 1249, Agonhac en 1276[43].

Toponyme se terminant en -ac, d'une origine germanique Ago(n) avec le suffixe -acum[43].

En français comme en occitan, le nom de la commune s'écrit de la même manière[44].

Histoire[modifier | modifier le code]

Aux lieux-dits "Borie-Vieille" et "Les Cadagnes", des fouilles ont attesté une occupation de la région dès les temps préhistoriques.

Au Xe siècle, l'évêque Frotaire de Gourdon choisit une colline d'accès difficile dominant la vallée pour y édifier l'une des cinq forteresses qui devaient protéger la région contre les invasions normandes.

Au Moyen Âge, Agonac était une ville close protégée par des remparts et à laquelle on accédait par quatre passages : la porte De Ripagay, la porte Palenchart, la porte Foscheyrencha et au nord-est, la seule encore existante, la porte Salseyron[45].

Le village est identifié sous le nom d'Agonat sur la carte de Cassini, représentant la France entre 1756 et 1789.

Lors de la Première Guerre mondiale, alors que la commune compte plus de 1 400 habitants, 276 d'entre eux montent vers le front, et 56 y perdent la vie[46].

Dans la nuit du 13 au , des orages particulièrement violents accompagnés de pluies diluviennes ont entraîné une crue subite de la Beauronne. Une quarantaine de maisons ont été sinistrées à Agonac. Ces maisons ont été construites en fond de vallée de la Beauronne à partir des années 1980, là où il y avait avant des pâtures régulièrement inondées.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune d'Agonac (appelée dans un premier temps Agonat puis Agonnac) a été rattachée, dès 1790, au canton d'Agonat qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton d'Agonat en 1800. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme dépendant de l'arrondissement de Périgueux[47].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , la commune est rattachée au canton de Trélissac pour les élections départementales de mars 2015[48].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Le , la commune adhère à la communauté de communes des Villages truffiers des portes de Périgueux. Cette intercommunalité étant dissoute au , Agonac rejoint la communauté d'agglomération périgourdine le [49].

La communauté d'agglomération périgourdine disparait le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1870 1886 Adolphe Barbut   Négociant
1886 décembre 1886 Pierre Picot   Adjoint faisant fonctions de maire
décembre 1886 octobre 1913 Élie Simonet   Propriétaire
octobre 1913 mai 1929 Louis Roux[Note 8]   Propriétaire
mai 1929 mai 1935 Gabriel Simonnet   Propriétaire
mai 1935 1944 Gaston Thibault   Propriétaire cultivateur
octobre 1944 décembre 1951 Camille Barbut   Ingénieur négociant
décembre 1951 mars 1959 Gaston Thibault   Propriétaire cultivateur
mars 1959 mars 1977 Paul Mordiconi   Notaire
mars 1977 mars 1983 Jean Demoures    
mars 1983 mars 1989 Daniel Couder    
mars 1989 avril 2014 Jean-Claude Brouillaud SE[52] Cadre retraité
avril 2014[53]
(réélue en mai 2020[54])
En cours Christelle Boucaud PS[55],[56] Attachée parlementaire
Conseillère départementale du canton de Trélissac (depuis 2015)
Suppléante du sénateur Serge Mérillou depuis 2020

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[57].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Panneau de jumelage à Agonac.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2018, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[59].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Début 2021, les locaux rénovés de l'ancienne école maternelle accueillent une maison de santé où sont installés quatre médecins généralistes, un cabinet de quatre infirmières, une art-thérapeute, un kinésithérapeute, une ostéopathe, une podologue et une psychologue[60].

Justice[modifier | modifier le code]

Dans le domaine judiciaire, Agonac relève[61] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants d'Agonac se nomment les Agonacois[62].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[64].

En 2021, la commune comptait 1 796 habitants[Note 9], en augmentation de 2,63 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5161 5551 5381 5411 7391 6721 7191 7141 586
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5771 6151 6291 5901 6311 6521 5641 5601 533
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4521 4351 4041 3001 3291 2761 2781 3011 236
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 2111 1621 0271 0591 3421 4511 5531 6001 637
2014 2019 2021 - - - - - -
1 7461 7721 796------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports[modifier | modifier le code]

  • En juillet, la Mike Bishop est une course pédestre de dix kilomètres, que suit une randonnée pédestre de neuf kilomètres (22e édition en 2023[66]).
  • En 2021, en cyclisme, Agonac est ville-départ de la 2e étape du Tour du Limousin-Périgord-Nouvelle-Aquitaine, qui se termine à Payzac, après 172 km de course.
  • Dans le cadre des Jeux olympiques de Paris 2024, la flamme olympique doit passer par six communes du département de la Dordogne le , notamment à Agonac où le relais est prévu de 16 h 50 à 17 h 10[67].

Manifestations culturelles ou festivités[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2017[69], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 786 personnes, soit 44,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (76) a augmenté par rapport à 2012 (72) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,6 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte 121 établissements[70], dont cinquante au niveau des commerces, transports ou services, vingt relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, dix-sept dans la construction, dix-sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et dix-sept dans l'industrie[71].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Dans le secteur des services, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Les Chênes verts » (EHPAD) située à Agonac se classe en 49e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 2 797 k€[72].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château d'Agonac, XIXe siècle. Fondé en 980 et rebâti à diverses époques
  • Le manoir d'Agonac, limite XVIIIe , XIXe siècle
  • Le logis de l'Hospice, XVIIe siècle, propriété privée
  • La chartreuse du Pouliquet, XIXe siècle, propriété privée
  • La chapelle Notre-Dame, XIXe siècle
  • La porte Salseyron, XIVe siècle, qui protégeait l'entrée nord du bourg au Moyen Âge
  • Le vieux bourg

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Michel Chadeuil (1947-), écrivain occitan, est né à Agonac.
  • Patrick Vacher (1948-), footballeur professionnel de 1968 à 1980, est né à Agonac.
  • Ginette de Matha (1952-), diplomate de 1995 à 2018, ambassadrice de 2012 à 2018, est née à Agonac.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  3. Sur les cartes du Géoportail, deux cours d'eau portent le nom d'Alemps ; celui en limite orientale de la commune est correct ; celui à l'ouest qui longe les lieux-dits Gourjou, Maret, la Martinie et Borie des Cailloux portait le nom de « Maret » sur le cadastre napoléonien, en limite des sections H1, G1, G2 et G3 à l'ouest et A1, A2 et A3 à l'est.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Deux lieux-dits du même nom, l'un 4,5 km à l'ouest du bourg, l'autre 2 km au sud-est du bourg.
  7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  8. De 1915 à début 1919, les fonctions de maire ont été assurées par un conseiller municipal, Jean Barbut, pour cause de mobilisation simultanée du maire Louis Roux et de son adjoint Jean-Louis du Repaire.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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